SAUVONS LES ENFANTS
QUI MEURENT DU PALUDISME A LINGOMO
République
Démocratique du Congo
Chers Amis et connaissances de l’ensemble paroissial
Cèze-Ardèche,
Je rends grâce au Seigneur,
chaque fois que je pense à vous dans mes prières, me souvenant de votre charité
et fraternité édifiantes. J’ai vu la misère de mon peuple, qui est aussi devenu
votre peuple par le lien de foi et d’amitié qui nous unit désormais. Et, devant
une telle situation dramatique, je ne
peux que me faire la voix de tant d’ENFANTS QUI MEURENT DE PALUDISME A LINGOMO,
mon village natal.
1.
SITUATION SOCIO-POLITIQUE
Lingomo est un village qui se trouve
dans le territoire de Djolu, province de la Tshuapa, en République Démocratique
du Congo. Le territoire compte environ 200.000 habitants. Les missionnaires de
Saint Joseph (Mill Hill) ont construit beaucoup de centres de santé. Quand ils
étaient encore là, nos missionnaires avaient des dépôts des médicaments qui
aidaient tout le monde. Ils ont aussi formé beaucoup de jeunes, hommes et
femmes, pour devenir des infirmiers/ières et/ou accoucheuses.
À Lingomo, nous avons un hôpital,
mais aucune pharmacie n’est viable aujourd’hui, depuis que les missionnaires
européens sont partis. Les gens doivent aller à plus de 700 kilomètres pour
acheter des médicaments, sans oublier qu’il n’y a pas de route. La situation politique
et socio-économique de notre pays est misérable. Les villages sont isolés, car
il n’y a plus de route. Les gens travaillent, mais ils ne peuvent pas vendre
leurs produits pour gagner un peu d’argent. C’est la misère !
Aux mois de Mai et de Juin 2017,
j’ai été à Lingomo chez mes parents. C’est mon village natal. Il y a un hôpital
à Lingomo, et ma petite sœur Claudine (que vous verrez sur la photo) y
travaille comme infirmière. Elle est responsable de la Pédiatrie et de la
Maternité. Pendant mon séjour là-bas, j’ai été très consterné en voyant de mes
propres yeux des enfants qui mouraient par manque de médicaments contre le
paludisme. En outre, des femmes qui accouchaient, mais sans perfusions et elles
mouraient sur le lit d’accouchement. C’est dramatique !
2.
APPELS EN AIDE
En décembre 2017, j’avais reçu une
aide financière venant des Pays-Bas, de la part du Père René Graat et de ses
paroissiens, et j’ai acheté des médicaments de première nécessité, tels
que : médicaments contre la malaria, des vers intestinaux, infections, ...
ainsi que du petit matériel pour le traitement de plaies. La population était
très reconnaissante et ils m’ont dit que cette aide-là avait sauvé beaucoup de
vies. Mais maintenant, il y a plus rien !
Voilà
pourquoi, chers frères et sœurs dans le Christ, Je viens solliciter votre
générosité, selon vos moyens, pour donner un peu d’argent afin que je puisse
acheter des médicaments pour soulager les malades qui viennent de plusieurs
villages et se font soigner à l’hôpital de Lingomo. Si vous avez d’autres
initiatives pour soulager la misère de ce peuple, il sera pour eux un motif de
grand soulagement, et pour vous, une grande satisfaction que procure la
charité !
Les
paroles du Pape François trouvent écho dans la réalité de la RD Congo :
« A cause du mal dans le monde, la charité refroidira dans les cœurs de
beaucoup ». Mais, nous voulons par ce geste, dire, bien au-delà des
frontières, que la charité a vaincu le mal, et que l’amour restera
victorieux ! Je vous remercie de tout cœur pour votre aimable attention.
Veuillez trouver ci-dessous quelques photos.
François Batuafe Ngole
23 Février 2018 Kinshasa
À la suite de cet appel du P. François BATUAFE NGOLE,
les membres du Conseil Pastoral de l'Ensemble Paroissial Cèze-Ardèche proposent aux personnes qui le souhaitent de s'associer pour faire une offrande commune afin de soutenir le projet pour l'amélioration de la santé des enfants et des mères à Lingomo.
Vous pouvez envoyer votre don par chèque libellé à l'ordre de
"AD 30 Paroisse Val de Cèze" en précisant au dos du chèque : "Aide maternité Lingomo-RDC",
et l'adresser à : Paroisse Val de Cèze 7 place de l'église 30630 Goudargues.
Soyez chaleureusement remerciés pour votre aide fraternelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire